Les livres de la Bible


Le Nouveau Testament commence par les quatre Évangiles, leurs auteurs donnent, chacun à sa manière, l'Évangile (la Bonne Nouvelle) du Seigneur Jésus: Sa naissance, Ses Paroles, Ses actions, Ses souffrances et Sa mort, Sa résurrection, et Son ascension.

MATTHIEU

Matthieu, un péager qui a été appelé par Jésus pour devenir l'un des douze disciples (9:9-13), s'adresse principalement aux lecteurs juifs et leur annonce qu'en Jésus sont accomplies les promesses de l'Ancien Testament sur la venue du Messie. D'où de nombreuses citations de l'Ancien Testament. Il ordonne ses documents de façon très systématique: les prédications de Jésus sont groupées (4 à 7, le sermon sur la montagne; 10; 13; 18; 24;25). De même les guérisons et les miracles (8 et 9). Par ce qu'il raconte de Jésus, on voit qu'il donne plus d'importance aux paroles du Maître qu'à ses actions et ses miracles.
L'Évangile a été écrit en 70 après J.C., en Palestine.


MARC

L'Évangile de Marc est rédigé en termes concis. Dès son premier chapitre, il témoigne de sa puissance, du grand amour et de la compassion de Jésus pour les souffrants. Aussi donne-t-il moins d'importance aux  Paroles du Seigneur qu 'aux actes qu'il raconte dans un style alerte. Le disciple Simon Pierre y tient un rôle important. Selon la tradition, l'auteur serait Jean-Marc dont nous retrouvons le nom dans Actes 12:12 et 25, comme compagnon de Paul et Barnabas.
Son évangile, a sans doute, été écrit à Rome aux environ de 65 et destiné a des non-juifs. D'où la traduction de bien des expressions juives.


LUC

Luc, le médecin, qui est nommé dans Colossiens 4:14 parmi les collaborateurs de paul, adresse son évangile à Théophile, important personnage. Son but est de rassembler tout ce que d'autres (Matthieu, et Marc en particulier) ont écrit sur Jésus en son temps. Mais il apporte aussi de nouveaux documents, par exemple sur la naissance de Jésus, sur sa jeunesse (1-3), les paraboles de la brebis perdue, de la drachme égarée, de l'enfant prodigue (15), de l'économe infidèle, du riche et de Lazare (16). L'importance de Jésus-Christ pour le monde entier est fortement soulignée. Cet évangile à été vraisemblablement écrit peu après 70.

JEAN

Selon cet évangile , l'auteur serait le disciple que Jésus aimait (21:20-24). Le but de l'écrivain apparaît clairement à la fin du chapitre 20:...«afin que vous croyez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom.» Il raconte de nombreux entretiens de Jésus avec les juifs souvent dans le temple et aux jours de fêtes. Aussi, plus que les autres évangélistes, fait-il usage de termes de la pensée gréco-romaine: parole, lumière, esprit, monde, etc., qui donne un caractère particulier à son évangile. Mais nous y trouvons aussi des récits originaux; citons les noces de Cana 2:1-11, la conversation de Jésus avec Nicodème 3:1-21, et avec la femme Samaritaine 4:1-22, la guérison de l'aveugle né (9), la résurrection de Lazare (11). Les noms que Jésus se donne à lui-même sont aussi nouveau: le bon berger 10:1-21, le pain de vie 6:22-59, la lumière de monde 8:12:21, le vrai cep 15:1-8. D'après un manuscrit découvert depuis peu, cet évangile était connu en Égypte au commencement du 2eme siècle.

ACTES DES APÔTRES

Luc, l'auteur du troisième Évangile, raconte dans ce livre comment les disciples de Jésus ont obéi à l'ordre de leur maître d'être ses témoins, après son ascension (1:9), d'abord parmi les juifs, ensuite chez les samaritains et les païens jusqu'aux extrémités de la terre. Dans la première partie, il est surtout question du travail de Pierre, tandis que la deuxième est consacrée aux missions de Paul principalement en Asie Mineure et en Grèce, et à son témoignage pendant son emprisonnement à Jérusalem et à Césarée. Ce livre raconte de façon vivante comment le Christ, le Seigneur, à fait naître et croître son Église, comment Il a appelé des hommes et les a employés à son service. La date peut être fixée aux environs de l'an 75.

LES EPÎTRES DE PAUL

Dans le livre des Actes nous avons entendu parler de la prédication de Paul en Asie Mineure, en Grèce et à Rome. Dans ses lettres nous avons des messages que, pour la plupart, il adressa aux jeunes églises fondées par son travail missionnaire. Comme c'est le cas pour toutes lettres, on les comprends mieux quand on connaît les circonstances dans lesquelles elles ont été envoyées et reçues. Dans les courtes introductions suivantes, nous donnerons les indications indispensables au lecteur.

ROMAINS

Paul n'est pas encore allé à Rome lorsqu'il écrit cette lettre de Corinthe, aux environs de 37. Il a bien l'intention de visiter cette ville, mais il craint que, pour le le prochain (12) et les autorités (13). Le dernier chapitre donne une conclusion personnelle. A la lecture de cette épîtres beaucoup ont rencontrés Jésus-Christ, entre autres Augustin et Luther, et le rencontrent encore.

CORINTHIENS

Dans Actes 18:1-17 est racontée la mission de Paul à Corinthe. Il resta un an et demi dans ce port où des gens de toutes nations, menaient en général, une vie dissolue. A son départ, il laissa une petite communauté comprenant peu de personnes importantes mais beaucoup d'esclaves (1 Corinthiens 1:26  - 31).
Dans 1 Corinthiens, il condamne les luttes de tendances (1:10-17; 3:1-9) et donne des règles de vie chrétienne. Il met en garde contre diverses mœurs païennes qui risquent de s'introduire dans la communauté (4 à 11). Les chapitres 12 à 14 parlent des dons que l'Esprit de Dieu prodigue aux membres de l'Église et dont le principal, , «le plus grand», est l'amour (13:13). Le chapitre 15 traite de la signification de la résurrection du Christ. L'épître se termine par des remarques personnelles. (16) Dans la deuxième lettre à la même Église, Paul défend sa personne et son ministère contre des attaques qui lui viennent de Corinthe. Cette lettre a un caractère très personnel et parfois véhément.


GALATES

Cette lettre est vraisemblablement adressée aux habitants de la Galatie, qui fait partie du champ de travail de Paul (Actes 13,14 et 15). La raison de cette lettre est la demande des chrétiens d'origine juive exigeant que ceux qui venaient du paganisme se fassent circoncire et adoptent certaines lois juives. Pour connaître ce judaïsme, lisez Actes 15. Cette lettre est un appel à ne pas se mettre sous un joug de servitude (5:1). Ce qui compte, ce n'est pas d'être ou ne pas être circoncis mais de devenir en Christ une nouvelle créature (6:15)

EPHESIENS

Dans certains manuscrits, l'adresse de cette lettre (1:1) ne porte pas le nom d'Éphèse. On est pas très sûr de ses destinataires. L'essentiel de son contenu est un plaidoyer pour l'unité de l'Église de Jésus-Christ composée de juifs et de païens. Dans une conclusion, centrée sur la vie quotidienne, il exhorte ses lecteurs à réaliser, en fait, dans le mariage l'unité en Christ de l'homme et de la femme (5:22-23) et à résister aux assauts du diable en portant comme chrétiens dans le monde, toutes les armes de Dieu (6:10-20).

PHILIPPIENS

Actes 16 : 11 à 40 parle du séjour de Paul à Philippe, la première grande ville d'Europe où l'apôtre prêcha l'Évangile. Il y était très attaché. La communauté ne l'a jamais oublié. Quand il est prisonnier, elle lui envoie Epaphrodite avec des cadeaux et de bonnes nouvelles 2:19-30. C'est le motif de cette lettre de cordiale reconnaissance où il exhorte aussi les membres de la communauté à rester de bons et fidèles chrétiens, fermes dans la foi et fraternels à l'image du Christ 2:18.

COLOSSIENS

Aux chrétiens de Colosses, ville de Phrygie en Asie-Mineure, Paul adresse ce témoignage sur le Christ, en qui tout a été créé (1:15-23). Il écrit cela parce que la crainte de toutes sortes de puissances malignes et de doctrines inspirées par des considérations humaines - aussi du coté juif - inquiètent et tourmentent les églises (2:4-3; 4). Mais le Christ seul est le chef de l'Église (1:18). Ressuscités avec lui, les fidèles ne sont soumis qu'à lui et sont appelés à une vie nouvelle (3:5 à 4:6).

THESSALONICIENS

Ces deux lettres de Paul sont sans doute les plus anciennes que nous possédons. Il les écrit de Corinthe, aux environs de 52 à la communauté qu'il a fondé (Actes 17:1-14). Dans la première lettre, Paul fait allusion aux bonnes nouvelles qu'il a reçu sur la foi et la charité de l'Église (3:6), et répond à des questions qui lui ont été posées sur la venue du Seigneur. La deuxième lettre est, en partie consacrée au même sujet. L'attente du Christ ne doit pas se traduire dans l'Église par de l'exaltation ou de l'inquiétude, mais par de la vigilance et la fidélité dans les tâches quotidiennes.

TIMOTHÉE

Ces deux lettres sont adressées à l'un des plus fidèles collaborateurs de Paul (Actes 16 à 20). Dans six de ses épîtres, l'apôtre le cite comme cosignataire. Ces lettres contiennent diverses recommandations sur l'édification de la vie communautaire et la lutte contre les doctrines juives et païennes. Ce sont vraiment des «lettres pastorales» qui ont dû être très précieuses pour Timothée dans sa mission d'évangéliste à Éphèse et le sont encore pour quiconque veut devenir témoin de Jésus-Christ.

TITE

Tite est un chrétien d'origine païenne, compagnon de Paul selon des allusions faites dans plusieurs de ses lettres (surtout dans 2 Corinthiens). Tite reçois cette lettre comme une aide pastorale dans son travail de prédicateur de l'Évangile en Crête.

PHILEMON

Cette lettre est adressée par Paul à Philémon, notable de Colosse. Paul lui demande d'accueillir Onésime, son esclave fugitif, devenu chrétien et qui est le porteur de son message. Il le prie de le reprendre comme membre de sa maisonnée, mais aussi comme frère en Christ.

HEBREUX

Cette épître s'adresse probablement à des Judéo-Chrétiens de Rome. Jésus y est présenté comme le grand prêtre qui a pris sur lui la condamnation de péché. Son Église est appelée à s'associer, dans la foi, à l'ouvre de salut de son Seigneur et, pour cela, à rester fidèle et persévérante.

LETTRE DE JACQUES

Cette lettre porte le nom de Jacques, frère du Seigneur, un des chefs de la première Église de Jérusalem. C'est une exhortation à ne pas être seulement des auditeurs de la Parole mais aussi à la pratiquer : la foi sans les ouvres est mortes. L'auteur appelle à la justice sociale (2:1-13; 5:1-6); il prévient aussi contre le mal que l'homme peut causer avec la langue. (3:1-12)


LES DEUX LETTRES DE PIERRE

La première est une lettre circulaire envoyée par l'apôtre Pierre aux Églises d'Asie Mineure; Les chrétiens y sont encouragés et consolés dans les persécutions qu'ils ont à subir. Ils sont exhortés à la patience et à la persévérance dans les circonstances souvent difficiles qui sont le lot des chrétiens dans un milieu païen. Le deuxième livre a un tout autre caractère : elle est une condamnation violente d'une hérésie qui nie le retour du Christ pour juger le monde.

LES TROIS LETTRE DE JEAN

La première de ces lettres ne nomme ni l'auteur, ni les destinataires. Selon une tradition ancienne, l'auteur serait l'évangéliste Jean. On peut rapprocher 1Jean 1:1-4 et Jean 1:1-18. Il est possible de souligner trois idées principales : Dieu est lumière - et - la marche dans la lumière (1 à 2:27); Dieu est le Père - et - l'enfant de Dieu (2:28 à 3:10); Dieu est amour - et - la confiance en Dieu (3:11 à 4:21). Le dernier chapitre chante la foi en Christ (5). La deuxième lettre vient de l'«Ancien» et est adressée à une communauté désignée par les mots : l'élue et ses enfants. La lettre dénonce l'hérésie de ceux qui ne confesse pas Jésus-Homme. La troisième lettre nomme aussi l'Ancien comme l'expéditeur et est adressée à un certain Gaius. Ce bref message est une réaction à quelques nouvelles reçues de 'Église de Gaius.

JUDE

L'auteur qui, de même que son frère Jacques, se dit serviteur de Jésus-Christ, s'élève dans cette courte lettre contre une doctrine qui s'éloigne de l'Évangile de Jésus et conduit à des pratiques immorales et scandaleuses. Dieu garde son Église en Christ.

APOCALYPSE DE JEAN

L'Apocalypse est surtout un livre de consolation et de direction spirituelle pour l'Église primitive martyre. Elle fut écrite vers la fin du 1er siècle par un exilé sur l'île de Patmos, du nom de Jean, que la tradition attribue à l'apôtre de ce nom. L'auteur reçois un certain nombre de visions qui, comme celles de l'Ancien Testament, en particulier, celles de Daniel et d'Ezékiel, annoncent l'avenir et les éléments qui se produiront bientôt. Après la vision de sa vocation, la salutation et les lettres aux 7 Églises (1 à 4) le voyant donne une peinture du drame de la fin du monde à venir. Dans la première vision, Dieu est sur son trône et le Christ est désigné comme l'Agneau et le Lion; Il reçoit tout pouvoir sur l'histoire. Dans une séries de visions, souvent ordonnées selon le chiffre 7 (7 sceaux, 7 trompettes, 7 sonneries), il décrit la lutte entre l'Église et le monde, entre le Christ et Satan, et montre comment le ciel et l'enfer y sont engagés. Chaque fois la victoire du Christ et de l'Église met fin au combat. Mais comme sur les plages, les vagues se retirent pour faire place à celles qui suivent, chaque série de visions repart du commencement pour une nouvelle série d'évènements. Le déchiffrement de ces visions est très difficile. Les plus claires sont celles qui racontent la lutte pour la domination du monde. On y voit paraître Satan, l'antichrist et le faux prophète (12 et 13); la grande Babylone tombe (17); et Satan qui est enfin vaincu (20). Les deux derniers chapitres nous présentent, encore sous forme de vision, une description de la fin du monde : le nouveau ciel et la nouvelle terre apparaissent et la nouvelle Jérusalem descend du ciel, d'auprès de Dieu.

DIEU A TELLEMENT AIME LE MONDE QU'IL A DONNE SON FILS UNIQUE,
AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI NE PERISSE POINT, MAIS QU'IL AIT LA VIE ÉTERNELLE.
Jean 3 : 16

Société Biblique Française

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