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Le contentement Un cœur content est un festin perpétuel. Proverbe 15 : 15
Dictionnaire biblique L'apôtre Paul nous donne un exemple de vrai contentement chrétien dans Ph. 4.11 et déclare que joint à la piété, le contentement est une grande source de gain. 1Ti 6.5-6 Jacques met le doigt sur l'une des causes de mécontentement en dénonçant la jalousie et la rivalité qui provoquent le désordre. Jac 3.16
Priez Dieu qu'il agisse en votre cœur pour produire ce saint contentement… Lorsqu'un fardeau alourdit notre esprit, nous trouvons du soulagement à nous ouvrir à un ami. Ce ne sont pas nos fortes résolutions, mais nos puissantes requêtes à Dieu, qui soulageront notre cœur dans la difficulté. La force de Christ vient dans l'âme en réponse à la prière, et cet homme peut alors traverser n'importe quelle condition. Paul pouvait être content en tout état où il se trouvait. Toutefois, afin de nous montrer que sa capacité ne venait pas de lui-même, il nous dit que même s'il pouvait être dans le besoin et dans l'abondance, c'était par celui qui le fortifiait, Christ. (Phil.4:13)
Comment être toujours content
Qui est vraiment content de son sort aujourd'hui ? Dans notre génération, il règne un profond climat de mécontentement, malgré les progrès de notre société. Dans bien des domaines, l'homme a plus d'avantages qu'auparavant, mais cela ne le satisfait pas pour autant. C'est vrai que sans le salut de Jésus, sans la communion avec le Père, sans l'assistance de l'Esprit, nous resterons toujours insatisfaits.
Mais là où il y a problème, c'est quand le chrétien se laisse gagner par le mécontentement ambiant. L'apôtre Paul nous révèle qu'il est passé par l'école du contentement. Phil 4 :11 -12 Car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve
En tout et partout, j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et dans la disette. Si nous comprenons bien ce que nous dit Paul, il a du passer par l'apprentissage du contentement. Il a du apprendre, ce qui veut dire qu'avant cette école, lui aussi ne savait pas être content. Et Dieu le lui a appris. Paul a connu la faim, la disette c'est-à-dire des manquements de toutes sortes. Et en toutes circonstances, son cœur était content car il avait bien appris la leçon.
Ce qui veut dire que, à l'image de Paul, un enfant de Dieu doit toujours être content qu'il soir dans l'abondance ou dans les manquements. Et pour cela, comme Paul, il doit l'apprendre.
Paul va s'expliquer : J'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l'expression de vos sentiments. Phil 4 : 10 Les chrétiens de Philippes ont envoyé des dons à Paul… ce qui a compté pour Paul, ce n'est pas l'argent qu'il a reçu, ni les biens matériels, mais il a apprécié les sentiments, l'amour fraternel. Et cette disposition de cœur a produit chez Paul une grande joie. Comprenons bien, l'Esprit de Dieu a produit le fruit de l'amour dans le cœur des donateurs, et l'expression de cet amour a produit plus qu'un don, elle a produit la joie. Vous le savez les deux premiers fruits de l'Esprit dans le cœur du chrétiens sont l'amour et la joie, suivis de la paix Galates 5 : 22
Le contentement de Paul ne vient pas de l'argent ou des biens matériels, mais il vient des valeurs spirituelles et des fruits de l'Esprit. La grande leçon pour nous, enfants de Dieu, c'est de revenir aux vraies valeurs. Les biens matériels sont pour le corps, pour la vie terrestre et ils sont passagers. Mais les biens spirituels sont pour l'âme, pour le cœur et ils sont éternels. Pour être contents, tout d'abord, il ne faut pas se laisser séduire comme Eve… le bonheur ne réside pas dans ce qui est beau à voir, bon à manger. Adam et Eve ont payé très cher cette erreur.
Chaque jour, le Seigneur nous demande de nous rappeler « Notre Père qui est dans les cieux » Nous avons un Père céleste qui nous a adopté, nous sommes devenus ses enfants. Il a fait alliance avec nous par le sang de Son Fils. Nous pouvons, ou plutôt nous devons faire appel chaque jour à notre Père céleste.
Quelle faveur ! Quand nous sommes sauvés, nous avons Christ en nous par la foi et c'est pour cela que Paul affirme : Vous avez tout pleinement en Christ, qui est le chef de tout domination et de toute autorité. Colossiens 2 : 10 et à des chrétiens mécontents qui se jalousaient, Paul déclare : Que personne ne mette sa gloire dans des hommes, car tout est à vous ; et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu. 1 Cor 3 : 21 et 23 Même si présentement nous ne jouissons pas pleinement de toutes ces richesses spirituelles, elles sont à nous néanmoins, car c'est le don gratuit de Dieu.
A vous d'apprécier ce qui suit ! - Préférez-vous être le plus grand propriétaire de votre région ou avoir l'espérance d'avoir une place spécialement réservée pour vous par le Christ dans la Nouvelle Jérusalem ? - Préférez vous avoir un coffre fort rempli des bijoux les plus prestigieux, diamants, pierres précieuses… ou un cœur rempli des fruits de l'Esprit, l'amour, la joie, la paix… ? - Préférez vous une belle maison avec de beaux meubles, les appareils ménagers les plus modernes ou bien une famille unie, où règne l'amour, l'harmonie, la joie de vivre ? - Préférez vous avoir une bonne situation avec un bon salaire, des honneurs ou avoir une bonne communion avec le Père céleste, la paix du cœur, une bonne conscience ?
Jésus lui-même donne l'ordre des valeurs quand il pose cette question : Et que servirait-il à un homme de gagner le monde, s'il perdait son âme ? Ou que donnerait un homme en échange de son âme ? Matthieu 16 : 26 Ce que Jésus est en train de dire, c'est ceci : quand on a le salut de son âme, c'est-à-dire le Christ en nous, le Saint Esprit en nous, nous sommes les gens les plus riches de la terre, donc nous devrions être les plus heureux !
Le monde nous fait miroiter des richesses factices, passagères et produit en nous toutes sortes de sujets de mécontentements. Mais le Seigneur nous rappelle les vraies richesses qui sont à nous, comme un don gratuit de la part de Jésus.
Nous sommes mis en garde par Jude contre un certain état d'esprit que l'on trouve chez les impies : Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leur convoitise… Jude 16 C'est bien là, la description de l'éternel mécontent et de la génération qui nous entoure. Jude ajoute : Pou vous, bien aimés, maintenez-vous dans l'amour de Dieu.
Le Seigneur sait bien que nous vivons dans un corps qui a des besoins, et notre vie n'est pas toujours facile. Nos besoins sont physiques, moraux, sentimentaux, spirituels. Pour être contents et bien dans sa peau, ces besoins doivent être pourvus. Jésus s'est fait homme et il sait parfaitement ce que chaque être humain à besoin. Et Paul, l'apôtre toujours content, nous dévoile un secret qui lui est bien personnel et qui doit vous devenir personnel : Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. Phil 4 : 19 Entendez ce que vous dit Paul : Et mon Dieu… bien sûr, le Dieu de Paul est aussi mon Dieu. Paul précise bien que notre Dieu pourvoit à nos besoins, c'est-à-dire à des choses indispensables. Il y a une énorme différence entre nos besoins et… nos désirs ! Même si nous ne savons pas faire la différence, Dieu sait faire cette différence.
Lors d'une visite, la fillette d'une chrétienne n'était pas contente et elle me dit : « Tu vois Dieu n'écoute pas ma prière. Je lui ai demandé du soleil pour pouvoir aller jouer dehors. Mais il a envoyé la pluie ! » Je lui ai expliqué que Dieu a bien entendu sa prière, mais il a dit non à son désir, car certainement que les paysans avaient besoin de la pluie pour leurs cultures !
Paul rappelle cette vérité à son enfant Timothée : C'est en effet, une grande source de gain, la piété avec le contentement… et très pratique et humain, Paul ajoute : Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. 1 Timothée 6 : 6 & 8
Ma prière : Seigneur fait passer devant mes yeux toutes les richesses, toutes les grâces et les privilèges dont tu m'as comblés. Et apprends moi, dans l'abondance comme dans l'épreuve, à être toujours content ! Par Edouard Kowalski
Tout le monde dit le vouloir, mais la plupart des gens passent à coté.
Le contentement c'est l'auto-stoppeur solitaire dans le rétroviseur alors que le conducteur vient de le dépasser, lancé dans sa course d'obstacles sur l'autoroute. Peu s'inquiètent de savoir s'ils viennent de passer à toute vitesse devant cela même qu'ils disaient rechercher. Et même s'ils ont remarqué une silhouette floue dans leur rétroviseur latéral, ils n'avaient vraiment pas le temps de ralentir et de poser des questions. La vision a été trop fugitive. La circulation défile à toute allure.
Des livres sur le contentement ornent les vitrines de milliers de librairies. N'est-il pas étrange que nous ayons besoin d'un livre pour nous aider à connaître ce qui devrait se manifester naturellement ? Non, pas vraiment. Pas quand vous avez été programmé pour rivaliser, atteindre, progresser, combattre et vous inquiéter tout le long de la soi-disant «échelle du succès» (que peu parviennent à définir). Pas quand vous vous prosternez devant le temple de la promotion depuis l'adolescence. Pas quand vous avez passé votre vie comme esclave à bord de la galère de l'opinion publique. Alors pour vous le contentement est cet «x» inconnu dans l'équation de la vie. Il vous est aussi peu familier que la vie dans un igloo, et il est aussi peu fréquent qu'élever un rhinocéros dans votre jardin.
Admettez-le. Vous et moi nous redoutons d'ouvrir la porte du contentement, de crainte de voir deux hôtes belligérants s'engouffrer : la perte du prestige et la paresse. Nous croyons de tout notre cœur que «qu'arriver en haut de l'échelle» vaut tous les sacrifices. Pour tout homme qui se respecte le contentement est un sentiment que l'on a le droit d'éprouver entre la naissance et la maternelle, la retraite et la maison de repos, ou (ceci peut blesser) si l'on a pas d'ambition».
Arrêtez-vous une minute et réfléchissez. Un jeune homme doué pour la mécanique et qui s'intéresse peu aux études est mis en garde contre la tentation de se contenter d'un bon travail de mécanicien après le lycée. Un professeur qui est compétent, satisfait et heureux dans ses classes est regardé avec suspicion s'il décline une offre pour devenir directeur d'école…
...Tous les adjoints -- ou tout personnel auxiliaire dans un ministère, une compagnie, ou dans l'armée -- luttent fréquemment contre des sentiments d'insatisfaction jusqu'à ce qu'ils obtiennent leur promotion au premier échelon, sans tenir compte de leurs capacités personnelles.
Les exemples abondent. Cela s'appliquent aux mères de famille, aux savants nucléaires, aux plombiers et aux policiers, aux ingénieurs et aux étudiants en théologie, aux concierges et aux carreleurs, aux artistes et aux serveurs. Ce modèle ridicule serait hilarant s'il n'était pas aussi tragique et répandu. Pas étonnant que tant de personnes se retrouvent gelées dans l'hiver de leur insatisfaction.
«Tendant vers le meilleur, nous gâchons souvent ce qui est bien» écrivait Shakespeare. Il est curieux de constater que lorsque les gens sont libres d'agir à leur guise, ils ont tendance à s'imiter entre eux. Je crains fortement que nous ne devenions rapidement une nation de marionnettes insatisfaites et incompétentes, qui dansent au bout d'une ficelle, manipulées par le même marionnettistes dictatorial.
Écoutez Jean-Baptiste:«… contentez-vous de votre solde» Luc 3:14. Entendez Paul: «Je me plais dans les faiblesses… si donc nous avons la nourriture et le vêtement cela nous suffira» 2 Corinthiens 12:10, 1 Timothée 6:8. Un autre apôtre dit : «… ne vous livrez pas à l'amour de l'argent ; contentez-vous de ce que vous avez» Hébreux 13:5.
Je vous préviens que ce n'est pas facile à mettre en pratique. Vous vous retrouverez isolé et exclu. Vous devrez combattre la pression du conformisme. Même le plus grand des apôtres admettait :«j'ai appris à être content» Philippiens 4:11. C'est un long apprentissage, souvent douloureux. Cela n'a rien de réjouissant de marcher à contre temps si vous n'avez pas l'intime conviction de suivre le bon tempo.
Quand vous serez pleinement convaincu, votre maturité prendra une dimension et une forme nouvelle. Parallèlement deux évènements se produiront : 1- vos cordages seront coupés et, 2- vous serez réellement libre ! Surprise ! Vous retrouverez cet auto-stoppeur solitaire que vous aviez laissé sur le bord de la route, des kilomètres auparavant assis sur le siège du passager, juste derrière vous, et il sourira jusqu'à l'arrivée.
Quand Jésus a parlé des choses qui étouffent la vérité de la Parole de Dieu dans notre vie, Il en a mentionné trois, en particulier : les soucis, l'argent et l'insatisfaction marc 4:19. Relisez-les. Demandez au Seigneur de vous parler aujourd'hui sur certaines de ces choses, ou sur toutes, et demandez-lui en même temps, de « dégager» votre vie. Ce n'est qu'ensuite que vous pourrez savourer la pleine joie de sa communion. Lisez Marc 4:1-20. Ch. Swindoll
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