Tous les jours nous voyons de multiples annonces publicitaires faisant la promotion de médicaments toujours plus récents et plus performants que ceux d'hier… mais en vérité il n'y a pas de médicament plus efficace que l'encouragement. Ses vertus de guérison sont capables de relever ceux qui sont découragés, de réconforter ceux qui souffrent et de ranimer le feu de l'espoir.
 Le monde est rempli de choses décourageantes : un compte en banque dans le rouge ; une mauvaise santé ; la perte d'un être cher ; une promotion qui nous passe sous le nez ; l'épuisement et la fatigue émotionnelles ou physiques ; et même les promesses non tenues. Le danger, avec ces choses, c'est qu'on a vite fait de les voir dans le prisme d'une abeille : on les grossit 10 fois. Et cela a pour résultat que tout est déformé, hors proportion !

 Il y avait quelqu'un - rempli de sagesse - qui avait remarqué ceci : « Celui qui est découragé mesure Dieu en fonction de son modèle rabougri et il limite sa puissance infinie à l'aune de ses petites appréhensions ». En d'autres termes, plutôt que de croire que Dieu s'intéresse au moindre détail de notre vie et qu'il peut agir bien au-delà de nos propres espérances ou de nos attentes, nous choisissons de limiter notre foi en Lui aux propres limites de notre compréhension humaine.

 A une période de ma vie où je broyais du noir, l'un de mes amis me donna quatre petites 'pilules', des paroles de sagesse qu'il me fallait prendre fidèlement tous les jours. Je devais avaler une de ces 'pilules d'encouragement' au saut du lit, puis une autre juste avant le déjeuner, puis une avant le dîner et la dernière juste avant le coucher.

 Dans les moments de découragement particulièrement prononcé, ou de sentiment d'échec, mon 'Docteur Courage' me prescrivait d'augmenter la dose. Ce qui suit correspond à l'ordonnance spirituelle qu'il me donna, accompagnée de plusieurs promesses d'un vieux livre éprouvé par les âges, la Bible :
 Jetez un bref coup d'œil à votre découragement, mais assurez-vous de ne pas exagérer les détails, de ne pas vous focaliser sur des sujets de faible importance. La Bible enseigne ceci : « Toi, Eternel, aie pitié de moi et rétablis-moi » (Ps. 41 ; 11). Attendez-vous à ce que Dieu agisse… et il le fera.

Ne vous dévalorisez pas. Mon ami suggérait d'avoir un préjugé favorable envers soi-même. « Tous les jours du malheureux sont mauvais, mais le cœur content est un festin perpétuel » (Proverbes 15 ; 15)

Portez un regard soutenu vers votre Père, car il sait ce dont vous avez besoin, et même mieux que vous ! Comme il le promet dans les Ecritures : « Invoque-moi, et je te répondrai ; je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées que tu ne connais pas » (Jérémie 33 ; 3)
Ouvrez la vision 'grand-angle' sur toutes les possibilités qui s'offrent à vous dans l'ascension de votre Everest et face aux grands défis qui menacent de vous submerger. « Je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4 ; 13)

Lorsqu'on est confronté à de grandes difficultés et à des situations extrêmes, c'est facile de succomber au découragement et de conclure un peu rapidement : 'Je n'y arriverai pas !'. Il est vrai que si vous ne comptez que sur vos forces et sur vos aptitudes, alors oui, vous confirmerez sûrement vos appréhensions. Mais j'ai moi-même fait l'expérience que Dieu permet souvent ces moments difficiles dans notre existence afin de nous rappeler que le secret de la réussite dans notre vie, dans nos affaires, à la maison et dans nos quêtes personnelles, ce n'est pas de compter sur nous-même mais de compter sur Dieu.

Comme Jésus le dit dans Jean 15 ; 5 : Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Par D. Foster Robert 

Si nous voulons développer des relations saines, nous devons développer l'art d'encourager notre prochain selon la Bible. L'art d'encourager est un savoir-faire chrétien qui révolutionnera nos relations avec nos familles, nos amis et dans nos lieux de travail.

L'apôtre Paul a exercé cet art dans sa relation avec Philémon. Considérez ce qu'il a écrit à son ami :
« Je rends continuellement grâces à mon Dieu, faisant mention de toi dans mes prières, parce que je suis informé de la foi que tu as au Seigneur Jésus et de ton amour pour tous les saints. Je lui demande que ta participation à la foi soit efficace pour la cause de Christ, en faisant reconnaître en nous toute espèce de bien. J'ai, en effet, éprouvé beaucoup de joie et de consolation au sujet de ton amour ; car par toi, frère, le cœur des saints a été tranquillisé. » (Philémon 4-7)

Nous avons ici le principe qui est à la base de l'art d'encourager :
Les gens réagissent positivement à un soutien positif et sain.
Pour avoir des relations positives et saines, nous devons apprendre à renforcer les caractéristiques positives et saines. C'est ainsi que Paul a encouragé Philémon.

Comment développer l'art d'encourager ?
Tout commence par la formation. Nous devons nous former à voir ce qui est positif et sain dans la vie d'une autre personne. Mais pour voir ces caractéristiques, nous devons parfois éduquer nos yeux.
Au collège, notre plus jeune fils a participé à un projet artistique. Une partie de ce projet était une exposition de différentes sortes d'art. Jan et moi sommes allés avec lui pour le soutenir et visiter l'exposition. Quelques-unes des choses exposées m'ont semblé très intéressantes mais sincèrement, d'autres me sont restées complètement fermées.

J'étais en face d'un tableau qui donnait l'impression que quelqu'un avait renversé trois ou quatre seaux de peinture sur la toile, l'avait laissée sécher par erreur et ensuite avait décidé de l'encadrer. Je ne voyais aucun sens au tableau.

Deux autres personnes sont arrivées juste quand je me préparais à aller plus loin. Alors j'ai pensé que ce serait intéressant d'écouter leurs commentaires sur le « tableau de peinture renversée ». Elles n'en finissaient pas de parler des nuances dans la signification et des traits de génie reflétés dans ce tableau. J'en ai conclu qu'elles étaient éduquées à voir et à apprécier ce que je ne voyais pas et ne pouvais apprécier.

Quand Paul a vu Philémon, il s'est appris à voir le meilleur dans Philémon. Philémon était loin d'être parfait et il avait certainement des points négatifs - posséder des esclaves était peut-être son défaut le plus flagrant.
Mais Paul a vu Philémon comme un ami et un frère en Christ, et il voulait développer leur relation. Comment est-ce que Paul a développé cette relation? Par l'encouragement !

A partir de l'encouragement que Paul a donné à Philémon, nous découvrons un savoir-faire que nous pouvons utiliser aujourd'hui pour développer l'art d'encourager les autres. Quand nous encourageons les autres, nous devrions :

Voir ce qui est positif. Cet art fonctionne toujours en termes positifs.
Etre personnel. Paul dit à Philémon comment celui-ci l'a personnellement béni. L'encouragement biblique révèle l'impact positif que l'autre personne a sur nous.

Reconnaître les caractéristiques actuelles. Paul parle des bonnes choses que Philémon est en train de faire à ce moment-là.
Etre précis. Voyez la façon dont Paul remarque tout particulièrement les qualités de Philémon, ceci fait partie de l'art d'encourager.
Etre passionné. Paul affirme de tout cœur la valeur que Philémon a en Christ.

A partir de la relation entre Paul et Philémon, nous découvrons l'art biblique de l'encouragement. Il révolutionnera nos relations, alors, mettons- le en pratique dès aujourd'hui. Par Claude Thomas

Elie vient de vivre une victoire bouleversante sur le mont Carmel. Le feu est descendu du ciel et a consumé l'holocauste de manière surnaturelle. Plus de 400 prophètes démoniaques de Baal ont été égorgés, et il pleut pour la
Mais la diabolique Jézabel envoie un messager à Elie pour lui dire: «Que les dieux me fassent ceci, et ajoutent encore cela si demain à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d'eux.»  A notre grand étonnement nous voyons Elie fuir devant les menaces  de cette femme…

Elie prend la fuite  dans le désert, laisse son jeune serviteur à mi-chemin et s'isole totalement. Il tombe dans une profonde dépression. C'est à ce moment là que Dieu intervient et lui demande: «Elie que fait-tu ici ?» Lorsque Dieu nous interpelle sur ce que nous sommes en train de faire, la situation est généralement assez sérieuse.
Elie lui répond: «J'ai déployé mon zèle pour l'Eternel, le Dieu des armées, car les israélites ont abandonné ton alliance; ils ont renversé tes autels, ils ont tué par l'épée tes prophètes et je suis resté, moi seul, et ils cherchent à me prendre la vie.»

Mais Dieu n'est pas tout à fait d'accord avec cette évaluation de la situation et il répond:«  Non Elie. J'ai laissé en Israël 7000 hommes qui n'ont pas fléchi le genoux devant Baal… » A cet instant, Elie comprend qu'il n'est pas seul et qu'il est tombé dans le complexe du martyr. La réalité cependant est qu'il est très déprimé parce qu'aucun des 7000 hommes ne l'a encouragé ou félicité lors de la confrontation sur le Carmel. Pourquoi n'y a-t-il eu personne pour l'embrasser et le féliciter pour cette victoire  ?

Lorsque personne ne nous encourage ou nous félicite, nous pouvons aussi tomber dans la dépression, comme ce fut le cas d'Elie. Encourageons nous donc les uns les autres car la Bible nous dit: «Chantez des cantiques et encouragez-vous mutuellement avec des psaumes, des cantiques et des chants de louange spirituelle.» Echoes de la vie - Rudi Lack

Regarder à Jésus, c'est se fortifier dans la foi. il en est l'initiateur.
Regarder à Jésus, c'est trouver des motifs toujours renouvelés de reconnaissance.
Il a souffert la croix, et cela en vue de la joie qui lui était offerte, celle de nous amener au salut.
Regarder à Jésus, c'est recevoir la certitude de la victoire. il est assis à la droite du trône de Dieu.
Regarder à Jésus, c'est avoir sous les yeux l'exemple parfait.
Il a supporté sans faiblir l'opposition des pécheurs.
Regarder à Jésus, c'est se mettre pour toujours à l'abri du désespoir.
Ceux qui le contemplent ne risque pas de se lasser, l'âme découragée.
Pendant cette journée, regardons à Jésus. J.M.Nicole