La Pentecôte


La fête de la Pentecôte fait partie des trois fêtes dites de «Pèlerinage». La Bible lui donne différents noms : Fête des Moissons (Exode 34 :16) - Fête des Semaines (Exode 34 :12) - Fête des Prémices (Nombres 28 :26)
La tradition rabbinique l'appelle aussi «Fête des Clôtures» du cycle pascal. Cette appellation marque la liaison qui a toujours été établie dans la liturgie juive entre Pessah (Pâque) et Chavouoth (Pentecôte), liaison concrétisée, dès les temps bibliques, par l'OMER : l'offrande de la première gerbe de la moisson (Lévitique 23 :9-17). Cette offrande devait être faite le lendemain du jour de Pâques ; après quoi, on pouvait manger de la nouvelle récolte.

La tradition rabbinique considère l'omer comme une des offrandes les plus importantes de la vie religieuse. La coutume de compter les semaines et les jours entre l'offrande de l'omer et la Pentecôte était considérée comme une obligation pour tout Israélite. Elle restitue à Dieu le bienfait de la manne, dont tout Israël collectait la mesure d'un omer par jour.

Depuis la destruction du Temple, ce rite est devenu un mémorial. Mais «le temps de l'omer» demeure important pour la pensée religieuse : tout se passe comme si la fête de Chavouoth était considérée comme l'achèvement de celle de Pessah, c'est-à-dire des faits qu'elle commémore.

Chavouoth est comme le huitième jour de la fête de Pessah, mais un huitième jour qui serait décalé, retardé de sept semaines. Selon Exode 23 :16, tout Juif présentera à Chavouoth les «prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs».

A l'EPOQUE DU TEMPLE
Chavouoth et l'offrande des prémices.
Comme l'agneau est le rite majeur de la fête de Pâque, l'offrande des prémices caractérise la fête de Pentecôte, qui marque seulement la date à partir de laquelle cette offrande est autorisée. Conformément au texte biblique, il faut offrir les premiers fruits du sol d'Israël arrivés à maturité. Ils sont apportés au Temple où est lue une prière d'actions de grâces. Ce rite est appelé «mikra bikkourim» - lecture des prémices. La prescription biblique ne concerne que les propriétaires du sol. Seuls les sept fruits énumérés dans Deutéronome 8 :8, qui caractérisent la Terre Sainte (froment, orge, vigne, figuier, grenadier, olivier et miel ou dattes) peuvent être offerts ; ils doivent être de première qualité.

LE RITE
A L'occasion de Chavouoth, le peuple des campagnes se rassemble dans la ville la plus proche et va en procession à Jérusalem au son des flûtes, en chantant des cantiques. Un taureau destiné au sacrifice ouvre généralement la marche. A l'arrivée de la procession, des chefs du temple et les notables de Jérusalem viennent à sa rencontre et les Lévites entonnent le psaume 30. Le donateur lit la formule biblique prescrite : « Mon Père était un araméen nomade, vagabond… » Deutéronome 26 :5
Ensuite, on dépose les prémices devant l'autel et on se prosterne (Deutéronome 26 :10). Mai on ne quitte pas Jérusalem comme après chaque sacrifice ; on y passe la nuit. Les prémices sont distribués aux prêtres de service.

CHAVOUOTH = DON DE LA TORAH (selon la tradition)
« Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la Parole de l'Eternel » Esaïe 2 :3
Comme les fêtes de Pessah et de Souccoth, la fête agricole de Chavouoth a été mise en relation par la tradition, à une époque difficile à préciser, avec l'évènement de l'histoire du peuple d'Israël le plus important : le don de la Torah.
Il fallait compter quarante neuf jours à partir du second matin de la Pâques et le cinquantième était le jour de Pentecôte où l'on devait apporter une nouvelle offrande à Dieu.

LITURGIE SYNAGOGALE
Le premier jour de Chavouoth, on récite dans beaucoup de synagogues, avant la lecture de la Torah, un poème appelé «Akdamouth» (introduction). Bien que l'accent soit nettement mis sur la commémoration du don de la Torah, le caractère antique de fête des moissons est encore évoqué, aujourd'hui, par la lecture du livre de Ruth, qui donne une description de la moisson dans les champs de Bethléem et celle de la vie simple des patriarches.
Pendant la première nuit de Chavouoth, les juifs pieux se rassemblent pour étudier le «Tikkoun», qui est une anthologie d'ouvrages célébrant la Torah. Certains veillent toute la nuit dans l'espoir d'être dignes de voir le ciel se fendre comme autrefois au moment du don de la Torah.
Un autre rite, qui rappelle également la fête des prémices, consiste à orner la synagogue et les maisons avec de la verdure et des fleurs.
Actuellement, en Israël, pour «Hag Habikourim» (fête des prémices), il se produit une véritable manifestation matinale dont le centre est à Haïffa. Tout se passe comme s'il fallait que le peuple brassé par des siècles de diaspora (dispersion) reprenne, peu à peu, les dimensions de l'aventure spirituelle qui est à l'origine de son existence.

SIGNIFICATION SPIRITUELLE
Trois fois par an, les Israélites devaient se présenter devant Dieu au temple de Jérusalem.
Les rabbins ont enseigné, plus tard, qu'en faisant ainsi, chaque juif se rapprochait de la gloire de Dieu qui habitait dans le Temple, dans le Saint des Saints. De la sorte, l'israélite pouvait renouveler son acte de consécration et de dévotion envers Dieu.
Ces trois occasions données par Dieu aux enfants d'Israël étaient la Pâque, la Pentecôte et la fête des Tabernacles.


Le mot «Pentecôte» est d'origine grecque et signifie «cinquante». Il a été donné à la fête qui est célébrée sept semaines après la Pâque. On lit, en effet, dans le livre du Lévitique (23 :15-17) : «Depuis le lendemain du sabbat du jour où vous apporterez la gerbe pour être agitée de coté et d'autre, vous compterez sept semaines. Vous compterez cinquante jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Eternel une offrande nouvelle.»

Il est intéressant de remarquer que le Judaïsme et le Christianisme suivent des développements historiques et liturgiques parallèles. Voici deux exemples :

1) Pessah : résurrection du peuple d'Israël par sa libération de l'esclavage d'Egypte.
Pâques : résurrection de Jésus de Nazareth qui apporte au monde la libération de l'esclavage du péché.

2) Chavouoth : naissance du peuple d'Israël.
Pentecôte : naissance de l'Eglise (corps du Messie)
Israël a fui l'esclavage d'Egypte après d'extraordinaires prodiges qui ont contraint Pharaon à le laisser partir.

D'autres prodiges suivirent : la mer des roseaux s'ouvrit pour laisser passer les enfants d'Israël, l'eau jaillit du rocher, une nourriture tomba du ciel (les cailles,,la manne) tandis que le peuple marchait toujours.

Qui donc a pu forcer ce peuple à secouer ses chaînes et à fuir vers la liberté ? Un homme, Moïse, à réalisé cet exploit, il a eu l'intrépidité de tenir tête à Pharaon, il a décidé le peuple à le suivre. Qui était cet homme, ce surhomme… dont il est écrit : «qu'il n'a plus paru en Israël de prophète semblable à lui… » ? Deutéronome 34 :10-

Cet homme était un homme comme les autres Hébreux, un fils d'esclaves, le frère de tous ceux qu'il a entraînés à sa suite. Recueilli par la fille de Pharaon, Moïse semblait destiné aux plus grands honneurs : régner sur toute l'Egypte en maître absolu ! il a pris fait et cause pour eux, il a même tué un Égyptien qui maltraitait un Hébreux et s'est enfui au pays de Madian. Mais il en est revenu pour libérer les enfants d'Israël du joug qui les opprimait depuis des siècles. Moïse est devenu leur chef et il les a guidés vers le pays qui devait être le leur à jamais.

Pourquoi a-t-il agit ainsi ? D'où lui venait sa force ? D'où tenait-il une telle puissance, une telle autorité ? Une voix, alors que Moïse gardait le troupeau de son beau-père à Horeb, s'est fait entendre ; une voix à fait de cet homme calme et indécis un homme actif et déterminé ! La voix de Dieu !
«Va, je t'enverrai auprès de Pharaon et tu feras sortir d'Egypte mon peuple.»

Moïse a mis toute sa foi et toute sa confiance dans la voix de Dieu et il est parti pour l'Egypte. Fort de la force de Dieu, il s'est présenté devant l'orgueilleux Pharaon, et, puissant de la puissance divine, il a fait sortir d'Egypte les enfants d'Israël et les a conduits.
Pendant leur marche dans le désert, les Hébreux ont été guidés par la «Shekinah» (colonne de nuée), qui s'est immobilisée près du Sinaï. Là, Moïse ayant compris que Dieu leur commandait de s'arrêter, donna l'ordre de dresser des tentes. Le tonnerre se fit entendre, des éclairs sillonnèrent le ciel, le peuple fut saisi d'épouvante. La montagne du Sinaï était tout en fumée et tremblait avec violence, car Dieu y était descendu au milieu du feu (Exode 19 :18). Et la voix de l'Eternel se fit entendre, solennelle, et prononça les paroles de la Torah :«Je suis l'Eternel, ton Dieu ; tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face» Exode 24 :8

Dieu donna la Torah à tout Israël (600 000 hommes, sans compter les femmes, les enfants et un grand nombre de non-juifs (goïm) sortis avec eux d'Egypte). Tous furent témoins de la promulgation de la loi et promirent de faire tout ce que Dieu avait dit (Exode 24 :3). Moïse bâtit un autel et des sacrifices d'actions de grâces furent offerts. Il prit le sang des holocaustes et le répandit sur le peuple :«Voici, dit-il, le sang de l'Alliance que l'Eternel a faite avec vous selon toutes ses paroles» Exode 24 :8

Quinze siècles plus tard, quelques hommes et femmes sont réunis dans une chambre haute à Jérusalem. Rien de semblable à la foule immense rassemblée dans le décor grandiose du Sinaï. C'est tout simplement un petit groupe, un faible reste, pourrait-on dire, qui, désemparé, apeuré, est tapi, terré dans une humble maison. Qui sont ces gens ? Qu'attendent-ils ?

Aux yeux des habitants de Jérusalem, ces gens sont sans importance et représentent le vestige d'un enthousiasme populaire passager. Ces gens sont restés fidèles à Jésus de Nazareth, celui qui a eu la prétention de se dire le Messie d'Israël, celui dont on s'est débarrassé en le faisant clouer sur une croix par les soldats romains. Malgré l'échec apparent de la messianité de Jésus, ces gens ont continué à croire en lui. Mais tout cela n'est pas sérieux et, un jour ou l'autre, ils retourneront en Galilée d'où ils sont originaires et on entendra plus parler d'eux, ni de Jésus de Nazareth.

Quant aux quelques hommes ou femmes en question, d'un commun accord, ils persévèrent dans la prière et attendent le Consolateur, l'Esprit de vérité, qui doit leur enseigner toutes choses et leurs rappeler tout ce que Jésus de Nazareth a dit.
Jésus de Nazareth, dont quelques-uns d'entre eux ont partagé la vie errante, si doux envers les pauvres et les enfants, si souvent ému de compassion, si secourable devant la douleur et, en même temps, si ardent, si empressé à combattre le mal sous toutes ses formes, si zélé pour la cause de Dieu, qui n'a pas craint de dire aux hypocrites qui mettaient en doute sa mission :
«Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c'est Moïse en qui vous avez mis votre espérance. Car, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.» Jean 5 :45

Jésus de Nazareth, pourquoi les a-t-ils quittés si tôt ? Pourquoi est-il remonté au ciel si vite après sa résurrection ? Et leur prière se fait toujours plus intense, plus persévérante. Et le jour de Chavouoth, dix jours après l'Ascension de leur Maître, le bruit d'un vent impétueux se fait entendre et des flammes séparées les unes des autres, semblables à des langues de feu se posent sur chacun d'eux. Le Consolateur, l'Esprit de vérité, l'Esprit Saint les saisit avec force, et les disciples sortent des maisons et se mettent à parler en diverses langues selon que l'Esprit leur donne de s'exprimer.

Les juifs venus de divers pays de la diaspora à Jérusalem à l'occasion de Chavouoth, la fête des pèlerinages, sont surpris d'entendre les disciples parler leur propre langue. Une confusion extrême se met à régner dans la foule. Certains se demandent «Comment les entendons-nous parler dans notre propre langue ?», tandis que d'autres se moquent et disent «Ils sont pleins de vin doux !»
Quant aux disciples, ils ne peuvent taire ce qu'ils ont vus s'accomplir et répètent tout ce que Jésus leur à enseigné. Ils ne résistent pas à l'action de l'Esprit Saint qui parle par leur bouche.
Le Consolateur, l'Esprit de Vérité habite en eux et les conduits en toutes choses. Désormais, ils n'auront plus qu'une seule pensée : faire partager aux autres ce qu'ils ont reçu, les amener à la connaissance de leur Maître, Jésus de Nazareth, celui dont Moïse a eu la révélation au mont Sinaï lorsque Dieu a dit : «Je leur susciterai un prophète du milieu de leurs frères, tel que toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche…» Deut. 18:18
Et les disciples se remémorent une parole de leur Maître «Je parle selon ce que le Maître m'a enseigné…» Jean 8 :28 et ils proclament avec force que Jésus est le Messie d'Israël annoncé par Moïse.

Chavouot n'est pas uniquement une fête du passé : elle l'est aussi du présent autant que de l'avenir.
(La signification spirituelle des fêtes Juives : par André Boulagnon)

EMMAÜS, NOUVEAU DICTIONNAIRE BIBLIQUE : 
La Pentecôte la plus décisive fut celle qui eut lieu après la résurrection et l'ascension de Christ. A la 3e heure (vers 9 h. du matin), le St-Esprit descendit sur les apôtres et sur environ 120 disciples Actes 2.15-21

Ainsi fut fondée l'Église. Le St-Esprit fut accordé sans distinction d'âge, de sexe, ou de condition sociale, à tous ceux qui étaient rassemblés dans la chambre haute (2.1-4, 14-21).
Auparavant, l'Esprit avait été octroyé avec puissance aux prophètes et à certains croyants, mais la 1re Pentecôte chrétienne marqua le début de la dispensation de l'Esprit. Dès lors le baptême, les dons et la plénitude de l'Esprit sont offerts à tout témoin de Christ Actes 1.8; 2.38-39; 1 Corinthiens 12.4-6; Ephésiens 5.18 sans l'observation des rites particuliers.
Dieu avait suscité le peuple d'Israël, auquel il s'était révélé de façon spéciale. Maintenant, en cette nouvelle dispensation, le Seigneur agit par l'Église, que son Esprit fortifie, augmente et édifie sur la terre entière Actes 2.39; Ephésiens 1.22, 23.

- Il est remarquable que la Loi mosaïque elle-même ait situé cette fête si importante au lendemain d'un sabbat (le 50e jour venait en effet après 7 sabbats).

- Comme la résurrection du Christ, l'effusion de l'Esprit et la création de l'Église ont eu lieu le 1er jour de la semaine.


AUJOURD'HUI ENCORE Et POUR L'ETERNITE LE SAINT-ESPRIT EST DIEU :

En tant que l'Eternel Ex 17:7, Heb 3:7-92, Pe 1:21 ; le Très-Haut Ps 78:17, 21 Ac 7:51 ; invoqué comme Seigneur Lc 2:26-29, Ac 4:23-25, 1:16,20, 2Th 3:5 ; appelé Dieu Ac 5:3,4; joint au Père et au Fils dans la formule du baptême Mt 28:19 ; est Eternel Heb 9:14 ; omniprésent Ps 139:7-13 ; omniscient 1Co 2:10 ; omnipotent Lc 1:35 Ro 15:19 ; Esprit de la gloire et de Dieu 1Pe 4:14 ; Créateur Ge 1:26,27 Job 33:4; égal et un avec le Père Mt 28:19 2Co 13:14 ; dispose souverainement de toutes choses Da 4:35 1Co 12:6,11 ; auteur de la nouvelle naissance Jn 3:5,6 1, Jn 5:4 ; a ressuscité Christ de la mort Ac 2:24, 1Pe 3:18, Heb 13:20, Ro 1:4 ; a inspiré l'Écriture 2Ti 3:16, 2Pe 1:21 ; source de la sagesse 1Co 12:8, Isa 11:2, Jn 16:13, 14:26 ; source de pouvoirs miraculeux Mt 12:28, Lu 11:20, As 19:11, Ro 15:19 ; Nomme et envoie les ministres Ac 13:2,4, 9:38, 20:28 ; indique où l'Évangile doit être prêché Ac 16:6,7,10 ; demeure dans les saints Jn 14:17, 1Co 14:25 ,3:16, 6:19 ; un Consolateur de l'Église Ac 9:31, 2Co 1:3 ; sanctifie l'Église Ez 37:28, Ro 15:1 ; Il est Témoin Heb 10:15 1Jn 5:9 ; convainc de péché, de justice, de jugement Jean 16:8-11.

VIVRE LA PENTECÔTE

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Romains 8 : 13

Quelle bourrasque peut faire se lever des hommes que la peur et le chagrin ont mis KO ?
Quelle est donc cette force soudaine et inconnue qui les fait sortir pour proclamer les merveilles de Dieu ? Comment peuvent-ils se faire comprendre des pèlerins venus des quatre coins de l'horizon ? Luc parle de bruit, de vent et de langues de feu. Coté pile. Mais coté face, c'est une force qui fait vivre le racheté du Seigneur :
Si par l'Esprit Saint, vous faites mourir le comportement de votre être égoïste, vous vivrez (TOB). Vivre selon la chair, c'est en effet vivre seul dans son pré carré, pour soi, imperméable aux autres, étranger à l'alliance de Dieu. C'est aussi le choix délibéré du moi : tout, tout seul et tout de suite.
Tous ceux qui se laissent conduire par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. C'est, jour après jour, comme à nouveau, sortir de son isoloir, s'ouvrir aux promesses de Dieu, se laisser visiter et habiter par Celui qui peut nous donner ce qu'Il a de meilleur : Sa vie. Il nous donne aussi Sa Parole et nous fait comprendre que le Défenseur nous est disponible pour toujours. C'est le don s'un « souffle » nouveau, une respiration libre sans aucune obstruction. C'est vivre la vraie vie, celle de Dieu.  Yvan Dussart   

Menu