L'épiphanie - Fête des "rois" mages
Voici quelques commentaires Bibliques au sujet des Mages:
Adoration des mages :
des mages venus d'Orient, conduits par l'étoile à Bethlehem, demandent à voir celui qui serait le roi des Juifs et apportent de l'or pour honorer Jésus comme roi (symbole de vertu). L'encens correspondait à sa divinité [résine blanche] et était symbole de prière. La myrrhe (gomme aromatique), signe de souffrance, indiquait que Jésus était aussi homme et donc destiné à mourir.
Il s'agirait d'astrologues venus d'Iran, attirés par un phénomène astronomique signifiant, pour eux, la naissance d'un personnage illustre. Leur nombre n'est pas donné : le chiffre 3 a été adopté vers 450 par Origène et Léon le Grand.
Le titre de rois leur a été donné par influence d'un passage des psaumes : " les rois de Tharsis offriront l'encens.
Dès le Veme siècle, l'Eglise Catholique Romaine donna une importance considérable à cet événement.
La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
C'est un bon moment, entre familles ou amis, pour déguster une galette autour d'une table, avec à la main un verre de vin, de préférence du champagne, et sur la tête la couronne du Roi d'un jour.
Le syndicat de la boulangerie a décidé que tout le mois de janvier était le mois "Galette des Rois". C'est une bonne décision pour les gourmands !!!
Ce jour a été choisi pour commémorer la visite des rois mages venus voir l'enfant Jésus. Au paravent en Orient, ce jour correspondait à la naissance du Dieu Aïon, ou Hélios, (le soleil).
Les rois mages n'était sûrement pas des rois mais des prêtres de la religion Zoroastre parmi les Mèdes et les Perses, qui avaient dans leur pays autant d'autorité que le roi.
La légende les nomme Gaspard, Melchior, Balthazar.
La Bible nous dit dans l'évangile de Mathieu au chapitre 2 et aux versets 1 et 2 : «Jésus étant né à Bethlehem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et demandèrent: où est l'enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l'adorer.»
C'était la première fois que les non juifs étaient témoins de cette naissance miraculeuse.
Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition". Épiphanie veut dire apparition, manifestation, dévoilement.
L'Ancien Testament grec n'emploie le nom commun « Epiphanie » qu'à propos d'apparition surnaturelle de Dieu en faveur de son peuple et, le Nouveau testament (uniquement dans les lettres de Paul) qu'à propos de l'apparition de Jésus-Christ : une fois il s'agit de sa venue déjà accomplie (2 Timothée2 : 10 - Tite 2 : 1, 3 : 4), les autres fois de sa venue future, eschatologique, son avènement. (2 Thessaloniciens 2 : 8 - 1 Timothée 6 : 14, Tite 2 : 18, 2 Timothée 4 : 1, 8).
Ces deux sens se retrouvent chez les Pères de l'Eglise. Mais ce n'est pas avant la fin du IVeme siècle que s'établit la célébration de la naissance du Seigneur, d'abord appelée en Orient «Epiphanie», ou apparition divine. D'autres appliquaient ce nom au souvenir de son baptême, manifestation divine par les cieux ouverts (Matthieu 3 : 6) ; Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie.
A partir du Vème siècle, l'Eglise d'occident célébra la naissance le 25 décembre (Noël) et la manifestation aux païens en la personnes des mages le 6 janvier : c'est aujourd'hui le sens de la fête de l'Epiphanie, ou, jour des Rois.
On appelle "mage" les hommes sages, probablement des astrologues non-juifs, qui apportèrent des dons à l'enfant Jésus. L'historien Hérodote a utilisé le terme pour désigner une tribu des Mèdes qui étaient prêtres de l'empire perse.
Daniel (Daniel 1.20; 2.27; 5.15) utilise le mot magicien pour la classe d'hommes sages et astrologues qui interprétaient les rêves et les messages des dieux. Pour Matthieu leur visite à Jésus évoque la relation du Messie au monde des païens.
La tradition chrétienne postérieure en a fait des rois (Psaume 72.10; Isaïe 49.7) et en a compté trois (à cause des offrandes) ou douze.
Les mages étaient chez les Perses et les Mèdes une caste sacerdotale très considérée; ils formaient le conseil secret des rois, administraient les affaires religieuses et se vouaient à l'étude de la nature, spécialement de l'astronomie. Il y avait, a la cour de Babylone, un ordre de mages, appelés aussi sages, sur lequel fut établi Daniel. Daniel 2:48 Plus tard ce nom fut donné en Orient à tous ceux qui s'occupaient d'astrologie, de l'interprétation des songes et généralement des sciences occultes… Evidemment les mages de notre récit appartenaient à la classe antique et honorable de ces savants. - Ils venaient d'Orient, expression vague qui a laissé libre cours aux conjectures sur leur patrie. Vu la nature des dons qu'ils offrent à l'enfant nouveau-né (v. 11), les uns ont pensé à l'Arabie, d'autres à la Perse, d'autres encore à l'Egypte.
Les suppositions ne sont pas moins diverses sur leur nombre, fixé à trois par la tradition, à cause des trois offrandes. Même incertitude sur leur rang: l'imagination populaire en a fait des rois, soit pour voir en eux l'accomplissement de passages prophétiques de l'Ancien Testament Psaume 72:10; Esaïe 49:7 Esaîe 60:3, 6,10 soit à cause de la sensation que fit, jusque dans le palais d'Hérode, leur arrivée à Jérusalem. Ce dernier fait preuve au moins que c'étaient des hommes d'une position considérable.
La tradition, qui veut tout savoir, nous a même transmis leurs noms et les appelle: Gaspar, Melchior et Balthasar! Enfin, de leur question: "Où est le roi des JUIFS ?" on a conclu avec raison qu'ils étaient païens, et l'Eglise ancienne, les considérant comme les prémices du paganisme amenées aux pieds de Jésus, célébra leur mémoire à la fête de l'Epiphanie, dont elle fit la fête de l'apparition du Sauveur aux gentils, tandis qu'à l'origine elle avait été instituée en commémoration du baptême de Jésus-Christ.
Il est facile de se perdre dans la chronologie des événements qui entourent la naissance de Christ. Le verset 1 pourrait faire croire que Hérode chercha à tuer Jésus alors que Marie et Joseph étaient encore dans l'étable, à Bethléhem. L'examen du contexte montre que ce projet fut exécuté un ou deux ans plus tard.
Au verset 11, Matthieu déclare que les mages entrèrent dans une maison. Le verset16 laisse supposer qu'un certain temps s'était écoulé depuis la naissance royale.
Une étoile en Orient les avait informés de la naissance d'un roi, qu'ils étaient venus adorer. Il est possible qu'ils aient connu les prophéties de l'Ancien Testament concernant la venue du Messie. Peut-être connaissaient - ils la prédiction de Balaam relative à un astre qui devait sortir de Jacob (Nombres 24.17), et l'avaient-ils associée à la prophétie des 70 semaines qui se terminaient avec la première venue de Christ (Daniel 9.24, 25). Il est toutefois plus probable que la naissance du Roi des Juifs leur fut communiquée d'une manière surnaturelle.
On a proposé diverses explications scientifiques à l'apparition de l'étoile. Certains disent qu'elle résulta d'une conjonction de planètes. Mais sa trajectoire était très irrégulière ; l'astre guidait les mages et les conduisit à Jérusalem, jusqu'à la maison où vivait Jésus (v. 9). Là, elle s'arrêta. Le fait est si inhabituel qu'il vaut mieux le considérer comme miraculeux.
L'ETOILE DES MAGES : L'interprétation ordinaire est qu'il s'agit d'un phénomène absolument surnaturel, analogue à une étoile, que les mages virent dans le ciel. Influencés peut-être par la prophétie de Balaam Nombres 24.17 ou par d'autres prédictions, les mages pensèrent que le phénomène annonçait la naissance du Roi des Juifs. Quand ces sages se rendirent de Jérusalem à Bethléhem, l'étoile leur apparut de nouveau, les guida, puis s'arrêta au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant divin. Selon une autre interprétation, nous aurions là un phénomène naturel, grâce auquel les mages furent dirigés de façon providentielle.
En décembre 1603, l'astronome Kepler remarqua une conjonction de Jupiter et de Saturne. En mars 1604, la planète Mars se rapprocha des 2 précédentes. En octobre 1604, une étoile nouvelle, très brillante, se joignit aux 3 astres; puis elle s'effaça peu à peu, et disparut en février 1606. Kepler calcula qu'il y avait eu conjonction des mêmes planètes, en 7 et en 6 av. J.-C. Il pensa que si l'étoile variable s'était jointe alors aux 3 astres, comme ce fut le cas en 1604, ce devait être l'étoile même des mages. D'autres astronomes, par contre, ont assimilé l'étoile des mages à l'ensemble de la conjonction. Ideler, Pritchard, Encke révisèrent les calculs de Kepler. Ils découvrirent qu'en 7 av. J.-C. il y avait eu 3 conjonctions de Jupiter et de Saturne, en mai, septembre et décembre, ce qui a permis de supposer que les mages virent l'étoile en mai, et rapprochèrent ce phénomène de ce qu'ils savaient des prophéties hébreux relativement à un roi des Juifs.
Allant de Jérusalem à Bethléhem en décembre, ils observèrent de nouveau une conjonction. Objection: une étoile ne peut guère être assimilée à une conjonction; en outre, la date de la naissance de Christ se placerait plus tôt que d'autres considérations ne le permettent. La théorie de Kepler, selon laquelle l'étoile rejoignit la conjonction, est plus admissible que l'hypothèse qui assimile le phénomène à la conjonction des planètes. Le phénomène a sans doute eu lieu sur le plan naturel. Les mages étant des astrologues, la réapparition de l'étoile sembla leur indiquer le chemin, de Jérusalem à Bethléhem. Mais de nombreux commentateurs estiment que Matthieu. 2.9 ne peut s'entendre que d'un phénomène surnaturel. Les calculs astronomiques mentionnés ci-dessus ne résolvent pas tout le problème, même s'il s'agit d'un phénomène naturel.
Les historiens et les théologiens sont d'accord pour affirmer que Christ n'est pas né en l'an 1, mais beaucoup plus vraisemblablement en l'an 6 ou 7 avant notre ère. Et nous sommes certains qu'Il n'est pas né le 25 décembre.
Comment les chercheurs sont-ils arrivés à la conclusion que le Seigneur est né en l'an moins 7 ? Il y a eu cette année-là une conjonction entre les planètes Jupiter et Saturne, ce qui provoqua une lumière extrêmement vive dans le ciel. Ce signe merveilleux fut appelé l'étoile de Bethlehem. Ce phénomène fût récemment confirmé et calculé par les calculs de l'astronome viennoise Ferrari D'Occhieppo et du mathématiciens bâlois Alfred Lhor. Ces deux savants arrivèrent à fixer non seulement l'année, mais également le mois où ce phénomène extraordinaire s'est produit, entre octobre et décembre de l'an 7 avant notre ère.
Mais, ce n'est pas aux calculs astronomiques que nous voulons nous intéresser, mais au Sauveur du monde . Christ, le Sauveur du monde, est né. Dieu n'a pas attendu que les hommes viennent à Lui ; c'est Lui qui a pris les devants et qui est venu vers eux. JR
Apocalypse 1: 6
«Il a fait de nous un peuple de rois, des prêtres au service de Dieu, son Père : à lui donc soient la gloire et le pouvoir pour l'éternité ! Amen.»
Jésus-Christ fait de ses rachetés un royaume, des sacrificateurs. Lui-même est le Roi de ce royaume et tous ses membres participent à sa dignité souveraine, étant destinés à régner avec lui sur le monde, sur le péché, après avoir été affranchis de toute servitude.
Ils constituent "une famille de rois". (Apocalypse 5:10; 20:4, 6, 22:5) Cette glorieuse dignité des enfants de Dieu était déjà annoncée dans l'Ancien Testament (Exode19:6), et elle a été réalisée dans la nouvelle Alliance par l'oeuvre du Sauveur et par l'action puissante de l'Esprit de Dieu. (1Corinthiens 3:21; Romains 8:17; 2Timothée 2:12, 1Pierre 2:9) Le Fils de Dieu communique à ses rachetés sa dignité de Sacrificateur aussi bien que sa royauté.
Comme sacrificateurs, ils ont un libre accès au lieu très saint, au trône de la grâce, où, après avoir offert le sacrifice de leur corps, de leur esprit, de leur coeur, de tout leur être ils ont le privilège d'intercéder pour d'autres par leurs prières. (Voir Romains 12:1, 1Pierre 2:5, Exode 19:6)
Les derniers mots: à Dieu ou pour Dieu son Père (gr. au Dieu et Père de lui), signifient que le but suprême du Sauveur, en nous rachetant, était que toute gloire en revint à Dieu, et que notre existence entière contribuât à cette gloire. Tout cela est accompli dans notre réconciliation avec Dieu par le sang de Jésus-Christ, son Père est devenu notre Père. (Jean 20:17)