Pâques


Historiquement la résurrection du Christ arrivait en même temps que la fête juive "Passover".  Dans les premiers temps du christianisme, les juifs chrétiens fêtaient la résurrection et le "Passover" le 14e jour du Nisan, ce mois correspondait à peu près au mois d'avril. En l'an 325, l'Église tint un important concile dans la ville de Nicée, en Asie Mineure. Là, il fut décidé que Pâques, serait célébré le premier dimanche qui suit la pleine lune du printemps. Selon le calendrier, le printemps commence le 20 mars, ce qui fait que le jour de Pâques tombe toujours entre le 22 mars et le 25 avril.

Lisez dans la Bible le chapitre 12 du livre de l'Exode

La Pâque est la figure principale de l'Exode. Si les enfants d'Israël ne comprenaient pas très bien la signification de cette fête la veille de leur départ de l'Égypte, ils ont pourtant obéi à Dieu et Lui ont fait confiance. Cette fête fut institué en Égypte pour commémorer l'événement  de la délivrance des Israélites.

La fête commençait le 14 Nisan au soir à 18 h, c'est à dire au début du 15e jour par le repas consécutif au sacrifice de l'agneau Lévitique 23:5. Un agneau ou un chevreau était égorgé entre les deux soirs, aux approches du coucher de soleil (12:6), entre la 9e et la 11e heure. Rôti tout entier, il était mangé avec des pains sans levain et des herbes amères (8). L'animal ne devait pas être bouilli. Son sang répandu évoquait l'expiation, les herbes amères, les souffrances de la servitude en Égypte, le pain sans levain représentait la pureté Lévitique 2:11.

Pour ce repas, les habitants devaient être debout, le bâton à la main, dans l'attitude de gens prêts à partir et s'attendant à la délivrance promise par Dieu.
La participation au repas était obligatoire pour les hommes, mais les femmes avaient le droit de s'y associer ainsi que toute la maisonnée. Si la famille était peu nombreuse des voisins se joignaient à elle pour consommer l'agneau entier... ..
Le jour où les Israélites quittèrent l'Égypte Moïse leur révéla que la solennité de la Pâque durerait 7 jours Exode 12:14-20. Avant le départ il ne leur avait donné les instructions précises que pour une nuit (12:21-23).

A l'origine les juifs se tenaient debout pour prendre ce repas. Plus tard, ils s'allongeaient sur des divans à demi coucher sur le bras gauche, appuyés sur des coussins et les pieds nus étendus en arrière. On introduisit aussi des particularités non prescrites par la loi : comme par exemple, boire 4 coupes de vin mêlé d'eau ; chanter les psaumes 113 à 118 Esaïe 30:29; Psaumes 42:5, servir une bouillie de fruits (Haroseth), image du mortier qu'avaient fabriqué les Israélites en Égypte.

La Pâque au temps de Jésus se célébrait, comme au 1er jour, le 14 Nisan,

ce qui correspondait à la pleine lune de l'équinoxe de printemps, la date était donc fixe. Les cérémonies duraient une semaine, mais les plus importantes avaient lieu le premier et le dernier jour. Les rites étaient en principes, ceux qu'on trouvaient indiqués au chapitre 12 de l'Exode. On continuait donc à immoler l'agneau pascal, à asperger de son sang avec une branche d'hysope le linteau et les montants des portes des maisons et à manger la chair de l'animal avec des pains azymes.

La journée du 14 se passait au Temple, on choisissait et payait un agneau sans défaut, on le présentait aux sacrificateurs qui se tenaient à l'entrée de la cour des prêtres. Un coup de trompette donnait le signal de chaque sacrifice. Le sang recueilli par le prêtre était versé par lui devant l'autel d'où il coulait par des canalisation, vers le Cédron.

Les entrailles et les graisses étaient jetées au feu, aussi une odeur assez atroce de chair brûlée planait-elle sur Jérusalem toute la semaine de Pâque. L'agneau immolé était emporté par les donateurs pour le repas rituel qui avait lieu dans la chambre haute de leur maison.

L'agneau devait être rôti, aucun de ses os ne devait être brisé. Quand il était à point, on trempait d'abord du pain azyme dans une sauce, dite haroseth, et on buvait une première coupe en prononçant une bénédiction, puis, on récitait le psaume 114 qui raconte la sortie d'Égypte. Quelques gouttes d'eau salée étaient absorbées, en souvenir des larmes qu'avaient versées les aïeux.
Enfin, on commençait à manger l'agneau accompagné d'herbes amères (raifort, laurier, thym, origan, basilic). Deux coupes suivaient, passées de mains en mains, la troisième était dite : coupe de bénédiction. C'était alors que l'assistance entonnait le Hallel (louange), chant de grâce formé des 4 psaumes 115 à 118.  Au moment ou retentissait le verset : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !  On passait la 4e coupe, en principe la dernière.

Tout cela était si obligatoire, que même les pauvres, s'ils n'avaient pas de quoi s'acheter l'agneau, le vin, les herbes, les recevaient de la communauté. On pouvait continuer à manger et à boire, à condition de ne pas dépasser une 5e coupe ! Les convives devaient être au moins 10, car l'agneau devait être complètement mangé Exode 4:12-10.
La fête commençait à 6h le soir. C'était une fête joyeuse, fervente, où chaque fidèle pouvait se sentir mystiquement lié au destin de son peuple, lui-même étant appelé à la délivrance  -  la seule délivrance qui compte  -  celle qui arrache l'âme à la servitude du péché.

Ce n'est point par hasard que Christ, durant le repas de la dernière Pâque, utilisera le pain et le vin traditionnel pour donner aux siens le gage de la suprême délivrance en disant : Ceci est mon corps, ceci est mon sang.
Le premier jour des pains sans levain, les disciples demandent à Jésus où ils doivent préparer la Pâque. Jésus leur indique une maison amie, en ville, et les disciples exécutent ses ordres.  Le soir venu il se met à table avec ses disciples et Il leur déclare que l'un d'eux le livrera. Pendant le repas, Jésus prend du pain, et après avoir prononcé une bénédiction, il le rompt et le donne a ses disciples en disant : «Ceci est mon corps» … Comme ils mangeaient... nous dit Matthieu 26:26, ce qui  indique le moment libre du repas qui suivait la célébration de la Pâque.
Luc 22:20 et Paul 1Corinthiens 11:25 disent que Jésus donna la coupe après le souper. Ils entendent sans doute le moment de la 3e coupe, et c'est pour cela que l'apôtre l'appelle la coupe de bénédiction. Jésus prend aussi une coupe, il leur commande d'en boire tous, disant : ...Ceci est mon sang, le sang qui garantit l'alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens, pour le pardon des péchés. Jésus reprend les symboles de la Pâque - le pain et le vin - et les applique à la délivrance du péché par sa mort. Jésus termine le repas en déclarant qu'il ne boira plus du produit de la vigne jusqu'à ce qu'il le boive de nouveau dans le royaume de son Père et, après le chant des cantiques, ils s'acheminèrent vers la montagne des Oliviers.

JÉSUS EST AUSSI UN SACRIFICE POUR LE PÉCHÉ !

Jean-Baptiste présente Jésus comme : l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Jean 1:29. Jésus est la victime parfaite qui permet à tous les hommes de retrouver une communion d'amour avec le Père et de vivre selon sa volonté. 1 Pierre 1:19-18.
Jésus était sans défaut comme l'agneau pascal Exode12:5, aucun de ses os ne fut brisé Exode 12:46, son sang servi de signe devant Dieu Exode 12:13 ; Le pain de la cène était du pain sans levain Exode 12:18 ; 1 Corinthiens 5:8.

Christ est notre Pâque : C'est pour tous les hommes que le Christ est mort. Il devient l'Agneau pascal pour tous ceux qui veulent croire à l'efficacité de son oeuvre. Christ notre Pâque a été sacrifié. La délivrance de l'esclavage du péché est possible grâce à la vie de Christ offerte à ceux qui l'accepte par la foi. Jésus, Agneau qui prend sur lui le péché du monde, ouvre aux hommes un libre accès auprès de Dieu. Il s'est identifié aux hommes. Et, la mort de Christ serait sans fruit si les chrétiens ne s'identifiaient pas à Jésus Romains 6:4-11. Cette identification n'est pas une répétition de l'œuvre de Jésus. Les chrétiens imitent l'exemple de sa mort. Ce qu'ils font mourir, c'est le mal sous toutes ses formes. La mort de Jésus leur permet de faire ce pas, ainsi ils peuvent entrer en communion avec Dieu. Il nous est en effet commandé de nous purifier du vieux levain. Comme la pâque et la mort de l'agneau pascal nous parle de la mort de Christ, de même, la fête des pains sans levain est un type de la vie qui suit la conversion, et dont Paul  nous dit qu'elle ne devrait pas contenir de levain (symbole du mal et du péché).

Unis à lui par la foi, nous avons été purifiés du péché, cette purification commencée à notre conversion, doit se poursuivre jusqu'à la perfection. Romains 6:11-14 . Nous ne devons plus laisser le pécher nous dominer, rappelons nous que nous sommes esclaves de celui que nous servons, soit du péché, soit de l'obéissance !
Exode 12 nous décrit l'histoire de la Pâque, qui constitue l'image la plus claire que l'Ancien Testament ai pu nous donner du salut individuel, que nous pouvons obtenir par l'effusion du sang de Jésus-Christ. C'est dans ce chapitre que nous découvrons pourquoi Christ est appelé l'Agneau de Dieu, ou Christ notre Pâque. Ce passage décrit de nombreuses références à sa crucifixion, qui est considérée  comme la mise à mort de l'agneau pascal «Car Christ notre Pâque a été immolé» 1 Corinthiens 5:7.

La rencontre avec Jésus ressuscité permet aux apôtres et aux premiers chrétiens de comprendre le véritable objectif de sa mission.  Elle transforme l'apparente défaite de Jésus crucifié en une victoire unique sur la mort. Pierre dit 2:23-24 :« Cet homme  vous a été livré conformément à la décision que Dieu avait prise et au plan qu'Il avait formé d'avance. vous l'avez tué en le clouant sur la croix par des hommes pécheurs. Mais Dieu l'a ramené à la vie,  Il l'a délivré des douleurs de la mort, car il n'était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir. »

Dès le début de l'ère chrétienne, la résurrection occupe une grande place dans la prédication des apôtres car comme Paul le dit : Si Christ n'est pas ressuscité des morts, alors nous n'avons rien à prêcher et vous n'avez rien à croire. 1 Corinthiens 15:14.
L'importance de la résurrection, thème central du Nouveau Testament, est telle qu'elle est reconnue par l'ensemble de la chrétienté comme le pilier de la foi . Romains 6:9 …Le Christ, depuis qu'il a été ramené d'entre les morts, ne doit plus mourir Actes 2:23  Jésus est élevé par la droite de Dieu. Philippiens 2:9  Dieu l'a souverainement élevé.
En mourant, Jésus rend possible le pardon. Romains 4:25 En ressuscitant, il rend possible la justification qui permet une relation entre Dieu et les hommes, ainsi, celui qui se convertit entre dans une relation juste avec Dieu. Lire Romains 6:4 + Colossiens 3:1

Jésus vit, Il est vivant ! La résurrection est une victoire sur la mort.

LE CHRIST RENDU À LA VIE, LUI, LE PREMIER RESSUSCITÉ,
INAUGURE LA RÉSURRECTION DE CEUX QUI RECONNAÎTRONT EN LUI LE MESSIE,
LE SAUVEUR ET LE SEIGNEUR DES HOMMES.

Jésus vit, Il est vivant ! La résurrection est une victoire sur la mort.


LES APPARITIONS DU CHRIST APRES  SA RESURRECTION

Il y a eu au moins dix apparitions du Seigneur après sa résurrection ; voir douze, si l'on tient compte de celles que virent Etienne et Paul. Toutes n'ont pas eu lieu le même jour, ni même au même endroit, mais elles se sont produites  au cours d'une période de quarante jours. Il apparut :
A Marie de Magdala (Jean 20, Marc 16) - A d'autres femmes (Matthieu 28) - A Pierre (Luc 24, 1 Corinthiens 15) - Aux disciples d'Emmaüs (Luc 24, Marc 16) - Aux dix (Luc 24, Jean 20) - Aux onze (Marc 16, Jean 20, 1 Corinthiens 15) - Aux sept (Jean 21) -
Sur la montagne de Galilée (Matthieu 28, Marc 16, 1 Corinthiens 15) - Aux cinq cents (1 Corinthiens 15) - Au moment de son ascension (Luc 24, Marc 16, Actes 1) - A Etienne (Actes 7) - A Paul (Actes 9,1 Corinthiens 15).


RECONNAÎTRE JÉSUS !

Qui est cet «Homme» se tenant derrière Marie, tandis qu'elle pleure devant un tombeau vide ? Elle le prend pour le jardinier, et pourtant, c'est Jésus !

Dans la solitude : Marie de Magdala est restée près du sépulcre vide et elle pleure. Les disciples Pierre et Jean sont bien venus jusque là, ils ont pu constater l'absence du corps de Jésus, mais ils s'en sont allés... Marie ne s'en va pas. Où irait-elle sans Jésus ? La présence même de deux anges dans le tombeau ne semble pas l'effrayer: son cœur est trop occupé par Celui qu'elle aime et qui est absent. Peut-être que le jardinier pourra la renseigner; ne se tient-il pas justement derrière elle? «Si toi tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis» (Jean 20:15). Le monde entier ne compte pas pour elle. Elle doit retrouver son Seigneur, mort ou vivant. Un mot prononcé par ce «jardinier» lui ouvre aussitôt les yeux: «Marie». Le Berger appelle sa brebis par son nom et la brebis connaît cette voix pleine de douceur. Sans hésitation, Marie s'exclame: Rabboni, Maître!  Bien des fois, nous perdons contact avec notre Seigneur. Une défaillance, un simple doute, un écart de langage ou quelque pensée amère et voilà notre communion perturbée. Jésus paraît absent, du moins, sa proximité n'est plus sentie.

Dans la tristesse : Une voix intérieure dit tout bas : «Pourquoi es-tu triste?». Comment poser une telle question quand tout est, en ouvrant les Écritures  contraire à nos plus chers projets ? ...
D'amères déceptions nous ont plongés dans le désarroi. Peut-être aussi de chers amis nous ont délaissés, nous ont blessés ou calomniés. Nous avons pourtant pardonné, mais la plaie reste ouverte. Notre coeur est abattu. La prière semble ne pas pouvoir s'élever jusqu'à Dieu et la lecture de la Parole n'a plus d'impact sur notre esprit. La distraction même n'a plus d'attrait et il n'y a dans notre coeur que tristesse et chagrin. Alors comment comprendre cette voix qui répète «Ne pleure pas» ? «Jésus lui-même, s'étant approché, se mit à marcher avec eux» (Luc 24:15). Il n'a pas changé depuis qu'il est apparu aux siens après sa résurrection, mais souvent, comme les disciples d'Emmaüs, nous ne le reconnaissons pas. Uniquement fixés sur notre chagrin, il nous est impossible de reconnaître Celui qui se plaît à nous accompagner à travers nos peines et nos soucis. Avouons que si le Seigneur résolvait aussitôt nos difficultés, il nous serait plus facile de Le reconnaître, car nous ne doutons pas de sa puissance. Mais avant tout, c'est une connaissance plus approfondie de Lui-même. Il se fera donc connaître à nos cœurs comme il l'a fait sur le chemin d'Emmaüs sur le chemin d'Emmaüs, en ouvrant les Écritures…
Pourquoi, si c'est vraiment Lui, ne nous libère-t-il pas dès que nous l'invoquons ? N'a-t-il pas dit :
«Invoque-moi au jour de la détresse: je te délivrerai, et tu me glorifieras» (Psaume 50:15) ?  Certes, le Seigneur veut que nous ne doutions pas de sa puissance ou de son amour. Ce qu'il veut produire Nous y découvrirons un Sauveur dans la souffrance, dans l'accablement jusqu'à l'angoisse. Nous y trouverons aussi «Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel, à cause de la joie qui était devant lui, a enduré la croix» (Hébreux 12:2). Il est le modèle sur lequel notre regard doit se fixer afin que, comme lui, nous considérions le but que Dieu s'est proposé, c'est-à-dire notre entière bénédiction.

Dans la tempête : Les tempêtes et les ouragans sont fréquents dans la vie des croyants. Même la jeunesse n'en est pas épargnée. Parmi les causes multiples, il y a le travail, ou l'absence de travail; les problèmes de santé qui peuvent survenir à tout âge; le domaine affectif et les luttes morales dans le cadre chrétien. Satan est habile à déchaîner des vents contraires au progrès spirituel. Alors, nous nous débattons avec vigueur sans pouvoir venir à bout d'une lutte qui paraît sans merci. Nous croyons être seuls, et pourtant le Seigneur, du haut du ciel, prend connaissance de nos circonstances. Il prie pour nous, il intercède en notre faveur, toujours prêt à intervenir pour nous apporter son secours au moment opportun.

Dans l'assemblée : Dans nos pays, ce n'est pas la peur de nos concitoyens qui nous oblige à fermer les portes. Être à l'abri des bruits du dehors est une nécessité. Mais si, parfois, nous sommes «dérangés» par une visite que nous estimons inopportune, quelle est notre réaction ? Pourtant, le Seigneur nous a montré l'exemple d'une parfaite disponibilité vis-à-vis des plus misérables, et il nous dit : «En tant que vous l'avez fait à l'un des plus petits... vous me l'avez fait à moi» (Matthieu 25:40).

CONCLUSION : Nous demandons au Seigneur qu'il nous donne de toujours le reconnaître au travers de toutes les circonstances de notre vie. Sa présence est le bien suprême, que ce soit déjà dans notre vie privée, dans notre foyer ou dans le rassemblement des croyants. Nos cœurs seront alors remplis de joie et notre témoignage en aura l'empreinte indélébileF. GFELLER

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